Après onze ans de collaboration, la ville d’Annecy vient d’annoncer par la voix de son maire, François Astorg (divers écologiste), qu’elle retirait son soutien à l’épreuve de coupe du monde organisée dans la station des Aravis, en Haute-Savoie, attirant chaque année près de 60 000 spectateurs. En cause ? « Un modèle durable n’a pas encore été trouvé pour cet événement », regrette l’édile. « Adapter la montagne au réchauffement ne peut plus attendre, c’est pourquoi le biathlon du Grand-Bornand ne se fera plus avec Annecy. La ville ne s’engage pas pour la période 2026-2030 », expliquait samedi dernier François Astorg, maire écologiste dans un entretien accordé à notre confrère Libération. Tombée à quelques jours de l’ouverture de la 3e étape de la coupe du monde 2024-2025 de biathlon, organisée du 16 au 22 décembre, la nouvelle fait grand bruit et s’annonce lourde de conséquences pour la station qui fait de cet événement l’un des temps forts de sa saison hivernale. 75 000 billets ont été mis en vente cette année, et près de 60 000 spectateurs y sont attendus (61 000 y avaient assisté en 2019). En jeu du côté annécien ? Une contribution financière de 100 000 euros, la promotion de l’événement, une collaboration en termes de logistique et de personnel. Mais au-delà des chiffres, c’est la pertinence de cet événement qui interroge François Astorg, à la tête de la mairie d’Annecy depuis 2020. Perplexe devant le calendrier d’un événement qui continue, année après année, à se tenir dans cette station de moyenne montagne située à 1 300 mètres d’altitude, et ce, malgré les « incertitudes liées à l’absence de neige », il considère que « pour la coupe du monde de biathlon, un nouveau modèle durable n’a pas encore été trouvé ». « On ne peut plus faire comme avant » Le maire rappelle qu’Annecy travaille depuis plusieurs années avec le Grand-Bornand sur la question du climat dans les stations de…
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