Photographe star de National Geographic, alpiniste hors pair – il reste le seul Américain à avoir atteint un sommet de 8 000 mètres en hiver – Cory Richard, beau gosse de 44 ans, a raccroché les piolets il y a quelques années pour prendre la plume. Sa façon à lui de s’apaiser et d’affronter les démons de la bipolarité. Un mal diagnostiqué à l’âge de 14 ans, qui l’a conduit à gravir les plus hautes montagnes, produire les plus belles images et sombrer dans le désespoir le plus profond. « Les brûlures de glace », le récit de sa vie que vient de publier en France Guérin, aborde tout cela, ses réussites flamboyantes, et ses rechutes brutales, marquées par la drogue, le sexe et une tentative de suicide. Une confession bouleversante qu’on prendra le temps de lire. Parce que le texte est magistralement traduit par Charlie Buffet, et surtout parce qu’il nous parle à tous. « Si vous êtes ici pour l’aventure, l’alpinisme, les photos, tout est là. Mais ce n’est pas un livre sur cela. C’est mon histoire, un récit de ce qu’on se raconte à soi-même. Une histoire qui parle du cerveau et du cœur… le mien et peut-être le vôtre. L’histoire des rails qu’on a suivis. Il y a du noir et du blanc, du bien et du mal, de la joie et du désespoir. Succès, échec et folie. C’est l’avant et l’après, et tout ce qui se tient entre les deux ». Cory Richards annonce la couleur dès les premières pages de « Les brûlures de glace », son autobiographie sortie le 22 mai chez Guérin. Et il ne déçoit pas. Au cours des 412 pages de son récit, on découvre un personnage très glamour. Celui qui au faîte de sa carrière compte quatre agents, un publiciste et un manager d’athlètes, qui développent tous sa « marque ». Une agente qui le place devant des caméras…
La suite est réservée aux abonnés
il vous suffit de créer un compte (gratuit)
- Accédez à tous les contenus d’Outside en illimité. Sans engagement.
- Votre contribution est essentielle pour maintenir une information de qualité, indépendante et vérifiée.
- Vous pouvez aussi acheter cet article pour 1€