C’est à 5 heures du matin, heure locale, soit 14 heures en France, que sera lancé ce vendredi 12 juillet l’un des ultras les plus convoités au monde, la très sélective Hardrock. Un 100 miles (160 km) et 10 000 m de D+ que seuls 146 traileurs, tirés au sort, auront la chance de courir. Au départ de cette épreuve mythique, on retrouvera dans les montagnes du Colorado parmi les meilleurs traileurs du moment : Courtney Dauwalter, François D’Haene, Camille Bruyas, ou encore Ludovic Pommeret.
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Les puristes le clament haut et fort : la Hardrock 100 n’est pas une course. C’est un événement. Un mythe même. Et en plus de trente ans d’existence, rien n’a changé. Aussi l’épreuve a-t-elle ses rites et ses règles bien à elle : embrasser le rocher blanc où est peint la tête de mouflon symbolisant l’arrivée, participer un tirage au sort qui fait son lot de déçus (plus de 2000 inscriptions pour seulement 146 coureurs retenus), et effectuer huit heures de travail d’intérêt général sur un ultra avant de pouvoir se présenter sur la ligne de départ. Des traditions bien ancrées qui font tout le charme de ce événement. Sans parler de son parcours unique qui se déroule dans les montagnes de San Juan à une moyenne de 3350 mètres d’altitude.
Qui suivre chez les femmes ?
Courtney Dauwalter détient le record du parcours féminin dans les deux directions. Et cette année encore, on n’aura d’yeux que pour elle à Silverstone. Toujours très en forme, elle a déjà remporté cette année la Transgrancanaria et le Mt. Fuji 100 Mile. Mais elle ne sera pas seule sur les sentiers. Ses principales concurrentes ? Deux Européennes. L’Allemande Katharina Hartmuth et la Française Camille Bruyas. Toutes deux ont terminé deuxième derrière elle à l’UTMB au cours des trois dernières années, et elles ont bien l’intention de se rapprocher de la star du moment. Il faudra également suivre de très près la Française Claire Bannwarth (5e l’année dernière) mais aussi l’Américaine Tara Dower, ou encore la Canadienne Claire Heslop.
Et chez les hommes ?
En l’absence de Zach Miller, contraint de renoncer au départ pour des raisons médicales, la voie semble libre pour François D’Haene. Après avoir réalisé deux des trois meilleurs temps de l’histoire de la Hardrock lors de ses deux participations à la course, le Français s’impose bien évidemment comme le grand favori de cette édition. Et ce même s’il n’a pas encore de victoire dans le sens des aiguilles d’une montre, sens dans lequel le parcours sera couru cette année. Il lui faudra également compter sur Ludovic Pommeret, qui en avait surpris plus d’un avec sa victoire à l’UTMB en 2016. Mais aussi sur le Suisse Diego Pazos et l’Américain Jason Schlarb (vainqueur de la Hardrock 2016, à égalité avec Kilian Jornet).
