Elles sont nettement moins suivies que les élections présidentielles. Les Européennes, dont le vote aura lieu le 9 juin prochain, seront pourtant cruciales. Notamment parce que les politiques menées par l’UE ont de réels impacts sur notre vie quotidienne, comme le soulignent Patagonia et Protect Our Winter, appelant eux aussi à une mobilisation massive autour de ce scrutin décisif. Et avec une année 2023 marquée par des records de températures, l’enjeu environnemental est plus que jamais présent dans nos vies. À J-10 du scrutin, quelle place accordent à cette question essentielle les huit candidats en tête des sondages ? Pour en savoir plus, et agir en connaissance de cause, nous avons épluché leur programme. Car l’abstention s’annonce malheureusement massive. Or rien n’est joué. Et tout est encore entre les mains de chacun d’entre nous.
À moins de quinze jours des élections européennes, qui se dérouleront du 6 au 9 juin, l’environnement est relégué à la périphérie de la campagne électorale française. Tantôt invisibilisé par des dirigeants soucieux de ne pas heurter les opinions. Tantôt érigé en bouc émissaire par une partie du spectre politique qui l’agite comme un symbole des prétendus « diktats » bruxellois. Un changement d’ambiance radical par rapport aux élections européennes de 2019 où, poussés par les marches pour le climat, les responsables politiques avaient mis l’enjeu écologique au cœur de la campagne. Sauf que depuis 2022, les conséquences de la guerre en Ukraine, l’inflation, le retour de la question de la dette puis la crise agricole ont, peu à peu, gelé les initiatives et les propositions.
Ce qui aurait de quoi désespérer grand nombre de scientifiques qui continuent pourtant d’alerter au sujet du défi climatique qui nous attend. « Parfois, on se dit qu’on ne fait pas le poids » soupire Jean Jouzel, paléoclimatologue. « Nos compatriotes savent que le climat change, mais on ne passe pas à l’étape de l’action, comme si ce combat restait un défi de long terme. Mais le CO2 que l’on accumule maintenant dans l’atmosphère aura des conséquences sur le climat de maintenant et sur celui de 2050 ».
Un discours qui trouve un écho certain au sein de la communauté de l’outdoor. Les questions de notre mobilité (et de son impact sur notre environnement), de notre surconsommation et de la protection de la biodiversité étant au cœur des discussions aujourd’hui. Pas étonnant que Patagonia, fidèle à ses engagements, prenne position aujourd’hui en lançant un appel à se mobiliser, à faire entendre notre voix. Et à aller voter. « La planète a besoin de votre vote », dit-elle dans un communiqué largement diffusé. Au-delà des mots, elle n’hésite pas à donner des jours de congé à ses employés pour prendre le temps d’aller porter leur bulletin. Car il y a urgence. Il suffit de jeter un œil sur les programmes des partis actuellement en tête des sondages pour s’en convaincre.
Un net recul de l’ambition écologique
L’intégralité des partis politiques affichent des ambitions en recul ou relèguent l’environnemental au second plan de leur projet. C’est notamment le cas du camp présidentiel, porté par Valérie Hayer. Car si lors de son premier quinquennat, Emmanuel Macron avait tenté d’imposer la France comme un acteur du climat sur la scène européenne et mondiale, l’Elysée évite désormais toute mention de contrainte écologique. Et se concentre désormais sur l’idée d’une croissance verte européenne.
Mais c’est, sans doute, du côté du Rassemblement national que la bascule est la plus impressionnante. Jordan Bardella, tête de liste du RN au sommet des sondages, fustige désormais un Pacte vert européen, véritable feuille de route environnementale de la Commission européenne. Et l’accuse d’être facteur de « décroissance agricole au travers de l’écologie punitive ». Même son de cloche du côté de la droite.
On est loin, très loin, chez l’accablante majorité des candidats, des demandes de Protect Our Winter, très mobilisé aussi autour de ces élections. A savoir : Soutenir une transition énergétique verte. Améliorer et promouvoir la mobilité à faible émission de carbone. Accélérer la restauration de la biodiversité et la protection des espaces sauvages. Mettre fin aux modèles économiques non durables et à la surconsommation.
Radical ? Non. Et même moins que les terribles conséquences du dérèglement climatique que nous avons engendré et dont nous n’avons qu’un avant-goût aujourd’hui. Mais que nous pouvons encore freiner. A question d’aller faire entendre notre voix. Et donc de voter le 9 juin.
Comment avons-nous procédé ?
Afin d’en savoir plus sur la place accordée à l’écologie aux élections européennes, nous avons analysé l’intégralité des 8 programmes des candidats en tête du dernier sondage en date (celui conduit par l’IFOP du 24 au 28 mai), sélectionnant au passage les cinq mesures phares de chacun. Notre choix était de garder la terminologie utilisée, surprenante par moments. Bien sûr, gardons à l’esprit qu’une promesse n’est pas un engagement. Rien ne nous garantit donc que ces mesures seront appliquées, mais à leur lecture, le positionnement de chacun se dessine clairement. Enfin, afin d’offrir une vision plus complète encore des candidats, nous avons intégré, en liens, les programmes officiels de chacun auxquels vous pourrez vous référer au besoin.
Les candidats ont été classés en fonction de leur place dans les sondages, à l’heure où nous bouclons cet article, le 29 mai.
Rassemblement National
Rennaissance
Le Parti socialiste
La France insoumise
Les Républicains
Les Écologistes
Reconquête
Parti Communiste Français
↓
Rassemblement National (Jordan Bardella) : le mauvais élève (34% d’intentions de vote)
Le programme du Rassemblement National demande l’abrogation du Pacte vert. Et ne fait aucune proposition sur la protection de la biodiversité, l’impératif de la restauration de la nature, ou celui d’améliorer les normes de qualité de l’air européennes pour préserver la santé des citoyens. La liste portée par Jordan Bardella ne traite pas non plus la question de la transition des mobilités dans son programme. Étonnant quand on sait que le secteur des transports représente à lui seul plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre de l’Europe.
5 mesures phares du Rassemblement National au sujet de l’environnement
- Mettre fin au grand dérèglement commercial avec la mise en place du juste-échange, de la relocalisation des activités et du raccourcissement des chaînes de valeur
- Engager une diplomatie écologique en Europe afin d’encourager la décarbonation des économies européennes,
- Favoriser l’innovation dans le secteur pour ne pénaliser ni les consommateurs ni les emplois industriels
- Défendre une écologie raisonnable, à rebours de l’écologie punitive du « Pacte vert »
- Défendre les automobilistes et notre industrie, en abrogeant les normes européennes (interdiction de la vente des voitures à moteur thermique en 2035, renouvellement du permis de conduire tous les 15 ans, ou encore la multiplication des zones à faibles émissions)
Renaissance (Valérie Hayer) : un programme incomplet (15,5% d’intentions de vote)
Au regard de l’absence de mesures sur plusieurs leviers essentiels du financement de la transition écologique mais aussi de son silence sur l’enjeu de la sobriété et de la réduction de notre consommation de ressources naturelles et de matériaux, le programme de Renaissance est incomplet sur les enjeux d’adaptation au changement climatique. Et reste trop vague sur les enjeux de protection de la nature
« Si le programme de Renaissance comprend des propositions pertinentes sur le revenu des agriculteurs comme sur les traités de libre-échange, il passe globalement à côté de l’enjeu de la transition agroécologique et de l’alimentation durable, pourtant deux leviers indispensables pour lutter contre le réchauffement climatique et protéger la santé des européens » note Réseau Action Climat.
5 mesures phares de Renaissance au sujet de l’environnement
- Mettre en œuvre un plan Europe 2030 qui complètera le Pacte vert et mettra l’accent sur l’investissement, pour une « écologie à l’européenne », faite de croissance, de production et d’innovation
- Diviser par deux les pesticides d’ici 2030, accélérer la mise sur le marché des nouveaux produits utilisant des mécanismes naturels (biocontrôle) et les nouvelles techniques génomiques
- Mettre en œuvre un “Pacte bleu”. Comme la France, l’Europe doit s’opposer à toute exploitation minière des grands fonds marins et viser la fin des plastiques inutiles et nocifs, et 100% de plastique recyclable contre 15% aujourd’hui
- Doubler les moyens de la Force européenne de protection civile, y compris en Canadairs. Elle a fait ses preuves face aux récentes catastrophes naturelles
- Étendre la taxe carbone aux frontières à de nouveaux secteurs, comme l’automobile. À partir de 2026, le ciment ou l’acier importés, très polluants, seront taxés
Parti Socialiste (Raphaël Glucksmann) : de bonnes mesures, toutefois insuffisantes pour respecter l’Accord de Paris (14% d’intentions de vote)
Le cœur du programme porté par le Parti Socialiste réside dans les propositions visant à accompagner les ménages les plus pauvres dans les transformations de la transition écologique (ticket climat, aides à la rénovation des logements, à l’acquisition d’un véhicule électrique). Ils proposent également d’augmenter les montants du Fonds social climat, enveloppe mise en place par l’UE ciblée sur les ménages les plus pauvres pour financer des transformations similaires (mobilité décarbonée, rénovation thermique des logements).
Parallèlement à cela, la liste portée par Raphaël Glucksmann fait des propositions ambitieuses pour sortir des énergies fossiles avec des dates de sortie contraignantes rapides (entre 2030 et 2045). Et propose de renforcer le déploiement des énergies renouvelables pour qu’elles atteignent 75% du mix énergétique européen en 2040. Ce qui demeure toutefois insuffisant pour respecter la trajectoire de l’Accord de Paris (entre 1,5°C et 2°C de réchauffement d’ici 2100 par rapport aux niveaux préindustriels).
5 mesures phares du Parti Socialiste au sujet de l’environnement
- Créer une agence de la planification écologique européenne et mettre en place des indicateurs sociaux et environnementaux pour évaluer les politiques publiques
- Mettre fin aux passoires thermiques en engageant un plan européen de rénovation énergétique des bâtiments et des logements, en commençant par les écoles
- Protéger la biodiversité en rendant les sanctions contre les crimes d’écocide réellement dissuasives, en engageant l’UE à atteindre l’objectif « 30×30 » (protéger 30 % des espaces terrestres et 30 % des espaces maritimes de l’UE d’ici à 2030) et en faisant de l’impact sur la biodiversité et le vivant un critère essentiel de validation des politiques publiques
- Sortir du tout PIB et développer de nouveaux indicateurs qui prennent en compte la qualité de vie et aident à planifier les transformations écologiques et sociales
- Remplacer la Politique Agricole Commune (PAC) par la Politique Agricole et Alimentaire Commune (PAAC) en éliminant les aides à l’hectare pour aller vers des aides à l’emploi et à l’utilité écologique, en accompagnant les agriculteurs dans leur transition agroécologique et en assurant l’installation d’une nouvelle génération de paysannes et de paysans, en garantissant le revenu des agriculteurs via des prix planchers rémunérateurs et en sortant l’agriculture du libre-échange pour la protéger de la concurrence déloyale
La France Insoumise (Manon Aubry) : des propositions ambitieuses (7,5% d’intentions de vote)
Le programme de La France Insoumise comporte des propositions ambitieuses pour protéger et restaurer la nature, mesures indispensables pour atténuer le réchauffement climatique et renforcer la résilience de l’Europe face aux bouleversements environnementaux. LFI fait également de la santé une des priorités de son programme, et propose pour cela d’aligner les normes de qualité de l’air européennes avec les préconisations de l’OMS, tout en renforçant le contrôle de l’application de ces normes par les Etats membres.
La liste portée par Manon Aubry intègre le besoin de développer la sobriété et de renforcer le développement de l’économie circulaire. « Néanmoins, les propositions ne mentionnent pas la mise en place d’un objectif d’empreinte matérielle et de consommation d’énergie qui permettrait d’inciter à la mise en place de ces deux leviers d’action » précise Réseau Action Climat.
5 mesures phares de la France Insoumise au sujet de l’environnement
- Instaurer une véritable planification de la réduction des émissions des secteurs énergétiques et industriels, par le biais d’objectifs sectoriels contraignants et d’un objectif de réduction des émissions pour la période 2021-2030 conforme au respect de l’Accord de Paris, notamment en appliquant le principe pollueur-payeur pour les entreprises
- Planifier la sortie du nucléaire et des énergies carbonées et s’orienter vers un mix énergétique 100 % renouvelable à horizon 2050 en planifiant à long terme le déploiement des infrastructures de production et de stockage d’énergie
- Favoriser le développement et la rénovation des lignes de fret, des trains du quotidien et des trains de nuit entre pays européens plutôt que de financer des grands projets inutiles et imposés comme le Lyon-Turin
- Garantir des prix rémunérateurs aux agriculteurs et encadrer les marges de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution
- Interdire le glyphosate et établir un plan de sortie de l’ensemble des pesticides de synthèse et des engrais chimiques dangereux pour l’environnement et la santé humaine
Les Républicains (François-Xavier Bellamy) : un recul certain (7% d’intentions de vote)
Les Républicains passent à côté de l’enjeu climatique. Et ce, même s’ils identifient l’enjeu de l’adaptation à ses conséquences. Car ils passent tout simplement à côté de solutions efficaces pour relever ce défi… et envisagent même, dans leur programme, des reculs sur la protection des espèces. Tout en passant sous silence le besoin de restaurer la biodiversité ou de lutter contre la pollution de l’air. Même constat quand on se penche du côté de l’agriculture.
La liste portée par François-Xavier Bellamy condamne en effet toute nouvelle loi future pour transformer l’agriculture et la rendre compatible avec la lutte contre le réchauffement climatique ou la préservation de la biodiversité. Notons toutefois que le programme identifie l’enjeu de mieux réguler le libre-échange et d’instaurer des clauses miroirs (qui consisteraient à imposer aux parties de respecter les mêmes normes de production sur le plan sanitaire, social et/ou environnemental concernant les biens agricoles qu’elles échangent).
5 mesures phares des Républicains au sujet de l’environnement
- Augmenter le budget de la PAC, notamment les aides directes à nos agriculteurs
- Abroger les textes européens « qui nuisent aux agriculteurs et aux pêcheurs en prônant la décroissance »
- Taxer davantage les produits importés qui ne respectent pas nos exigences environnementales (mécanisme d’ajustement carbone aux frontières — macf)
- Instaurer un principe de liberté technologique pour atteindre les objectifs environnementaux fixés au niveau européen et revenir sur l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs en 2035
- Mettre en place une stratégie européenne de prévention contre les « polluants éternels »
Les Ecologistes (Marie Toussaint) : des solutions concrètes, à base d’investissements concrets (6% d’intentions de vote)
Ce sont les meilleurs élèves en matière d’écologie aux élections européennes. Leur programme s’attelle aussi bien aux causes et qu’aux conséquences du déclin de la biodiversité et du changement climatique, en proposant des solutions concrètes pour faire évoluer les cadres de gouvernance de l’action environnementale au niveau européen. Ils n’en omettent pas le sujet de l’agriculture, proposant pour cela de réformer la politique agricole commune et de favoriser financièrement les agriculteurs avec des pratiques agro-écologiques via différents outils (fonds de transition agricole, mécanisme de dotation pour faciliter l’installation …).
5 mesures phares des Ecologistes au sujet de l’environnement
- Adopter un traité environnemental européen qui fixe des critères environnementaux de convergence et définisse un cadre juridique contraignant.
- Adopter un nouveau pacte social-écologique européen pour piloter les investissements européens nécessaires à l’objectif européen de neutralité carbone d’ici 2050 et assurer une transition qui ne laisse personne de côté
- Fixer des conditionnalités sociales, notamment en matière d’emploi, et écologiques à toutes les aides publiques européennes
- Sortir de la finance européenne des actifs carbonés, en mettant dans un premier temps en place des ratios stricts : tout investissement d’1€ dans les actifs bruns doit être articulé avec l’investissement de 6€ dans les actifs verts afin d’inverser les équilibres en matière de gestion d’actifs par les banques et acteurs financiers
- Mettre en place un plan européen de relocalisation de l’économie et de l’industrie vertes
Reconquête ! (Marion Maréchal) : des propositions anti-environnementales (6% d’intentions de vote)
Le programme de Reconquête esquisse des ambitions environnementales peu précises. Certaines, trop peu nombreuses, vont toutefois dans le bon sens (retrait de millions de camions des routes pour limiter la pollution atmosphérique, développement de connexions européennes pour encourager le report modal. Mis à part cela, les propositions portées par Marion Maréchal sont fondamentalement anti-environnementales, et conduiraient à de graves reculs sur les acquis environnementaux européens.
5 mesures phares de Reconquête ! au sujet de l’environnement
- Abroger toutes les directives et règlements du Pacte vert
- Supprimer tous les financements français et européens de l’éolien (offshore et terrestre)
- Remplacer l’objectif de verdissement de la PAC par un objectif de souveraineté alimentaire : plus aucune législation ne doit entrer en vigueur si elle entraîne une baisse de la production agricole en France et en Europe
- Faire cesser la politique de conversion vers l’agriculture biologique dans les filières en tension et abandonner l’objectif de 25% de la production agricole en bio, inatteignable et inadapté à la réalité de l’offre et de la demande
- Stopper les décisions d’interdiction des produits phytosanitaires sans études d’impact économique et sans alternative fiable et supprimer le plan Ecophyto. Valoriser la recherche scientifique pour favoriser l’émergence de technologies alternatives au glyphosate (molécule photosensible, laser désherbant)
Parti Communiste Français (Léon Deffontaines) : un programme insuffisant (2,5% d’intentions de vote)
Les propositions du Parti Communiste Français sur l’adaptation au changement climatique « sont insuffisantes pour aborder cet enjeu majeur de façon globale et systémique » alerte Réseau Action Climat qui note l’absence de la notion de « sobriété ». « En effet, les mesures proposées, si elles sont pertinentes (telles que la mise en place d’un fonds forestier de développement européen des services publics pour affronter les défis de la transition écologique en matière forestière, ou le développement de coopérations européennes en matière de recherche agronomique et d’enseignement public) se focalisent sur certains secteurs ou agents économiques, sans être assortis de mécanismes de gouvernance et de propositions budgétaires »
Car si le programme du PCF souligne la nécessité de renforcer l’ambition des politiques de protection de la biodiversité, les mesures proposées par le parti sont relativement vagues. Certaines portent pour certaines davantage sur l’échelon national que sur l’échelon européen. À noter que la liste portée par Léon Deffontaines fait la part belle aux investissements dans le transport ferroviaire (développement du fret, régénération du réseau ferré, réseaux métropolitains…) qui serait porté à 25 milliards d’euros annuels. Ambitieux !
5 mesures phares du Parti Communiste Français au sujet de l’environnement
- Réaliser des investissements publics massifs mettant fin à la pauvreté énergétique et améliorant l’efficacité énergétique des bâtiments
- Créer un fonds européen pour le progrès social et écologique, ayant pour mission de financer le développement des services publics en Europe, tout particulièrement l’emploi, les embauches, les formations, notamment pour la santé, l’éducation, les transports, l’énergie, les postes, au moyen d’avances à 0 % aux États s’ils développent les services publics et l’emploi
- Instaurer un régime public d’assurance et de gestion des risques pour couvrir et prévenir les aléas climatiques et sanitaires avec des dispositifs d’adaptation pour accompagner les producteurs face aux effets du dérèglement climatique.
- Créer un fonds forestier européen géré par des représentants des parlements nationaux, du Parlement européen et des représentants syndicaux de la profession, pour soutenir la sylviculture et l’investissement dans les entreprises de travaux forestiers et de transformation du bois, selon des critères environnementaux et sociaux
- Bâtir de nouvelles coopérations européennes en matière de recherche agronomique et d’enseignement publics notamment sur la manière d’envisager l’atténuation et l’adaptation face au dérèglement climatique et la gestion durable des ressources halieutiques.
Ils ont moins de 1% d’intentions de vote
Classement par ordre alphabétique, programme à retrouver en cliquant sur le nom du parti
- Alliance rurale (Jean Lassalle)
- Association nationale des communistes (Charles Hoareau)
- Changer l’Europe de Nouvelle Donne (Pierre Larrouturou)
- Défendre les enfants (Gaël Coste-Meunier)
- Démocratie représentative (Hamada Traoré)
- Ecologie positive et territoires (Yann Wehrling)
- Écologiste au centre (Jean-Marc Governatori)
- Equinoxe (Marine Cholley)
- Espéranto langue commune (Laure Patas d’Illiers)
- Forteresse Europe (Pierre-Marie Bonneau)
- France Libre (Francis Lalanne)
- Free Palestine Party soutenue par l’Union des démocrates musulmans français (Nagib Azergui)
- LO – Lutte Ouvrière (Nathalie Arthaud)
- NPA – Révolutionnaire (Selma Labib)
- PACE – Parti des citoyens européens (Audric Alexandre)
- Paix et Décroissance (Michel Simonin)
- Parti animaliste (Hélène Thouy)
- Parti Pirate (Caroline Zorn)
- Parti Radical de Gauche, de Régions et Peuples Solidaires et du Mouvement des citoyens (Guillaume Lacroix)
- Patriotes et de la Voie du peuple (Florian Philippot)
- Pour une autre Europe (Jean-Marc Fortané)
- Pour une démocratie réelle : décidons nous-mêmes (Philippe Ponge)
- Pour une humanité souveraine (Fidèl)
- PRC – Parti Révolutionnaire Communiste (Olivier Terrien)
- PT – Parti des Travailleurs (Camille Adoue)
- République souveraine (Georges Kuzmanovic)
- Rester libre (Edouard Husson)
- Ruche citoyenne (Lorys Elmayan)
- UPR – Union Populaire Républicaine (François Asselineau)
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