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Thé, café … ou maté ? Quatre aventuriers racontent leur rituel

  • 12 mai 2021
  • 11 minutes

Hydro Flask Hydro Flask Article Sponsorisé

Quand pour Nina Caprez, l’une des meilleures grimpeuses au monde, le matin c’est café, ou rien, Armel Le Cléac’h, vainqueur du Vendée Globe 2016/17, est lui un inconditionnel du thé, souvenir d’enfance. Mais parce que les goûts sont multiples et chaque moment unique, c’est dans l’amertume du maté que l’alpiniste aventurier Erwan Le Lann puise de l’énergie et, contre toute attente, dans les tisanes de plantes médicinales que la surfeuse de gros, Justine Dupont, trouve du réconfort entre deux séries à Nazaré. Une gourde Hydro Flask bien calée sur son jet ski.  Mais pour tous, ces pauses sont beaucoup plus que des parenthèses dans un quotidien intense avouent-ils, car même les plus aguerris ont besoin de se rassurer par des gestes tant de fois répétés, de se booster quand, vraiment c’est dur, ou tout simplement de partager un mug bien chaud avec le compagnon de bivouac, de cordée ou de quart de nuit.

La pause café de Nina Caprez
Nina Caprez

La Suissesse est l’une des meilleures grimpeuses au monde. Et elle ne trouve sa voie le matin qu’après deux bonnes tasses de café. Détails. 

Ta première rencontre avec le café ? 

Mon premier souvenir, j’ai 8 ans, je vois ma mère sur la terrasse en train de boire son café avec une petite touche de crème dedans. Elle m’a fait goûter et j’ai trouvé ça affreux. 

Quand y as-tu pris goût ? 

Quelques années après. J’ai pris cette habitude, et depuis, je dois être l’une des grimpeuses qui boit le plus de café ! C’est La première chose à faire le matin. 

Tu l’aimes comment ? 

Je le bois à 80% noir, serré. Et j’ai des phases où j’aime mettre du lait ou de la crème dedans. Après s’il n’est pas bon, je mets du sucre. 

Quel est ton rituel de préparation ? 

J’ai la chance d’avoir mon sponsor café (beyerbeans.com) qui m’a offert un moulin à café magnifique. Le café moulu frais, il n’y a rien de mieux. Il a aussi torréfié des cafés spécialement pour moi, le Nose et le Rätikon. Ensuite, j’utilise une cafetière italienne, le grand format. Je bois deux tasses de café le matin. Mon kif ; le prendre avec un carré de chocolat noir ! Et puis j’aime partager le café. 

C’est quoi ton geste Hydroflask ?

J’ai des tasses de tous formats et de toutes les couleurs. Je verse le café directement dedans. Ça garde au chaud et il y a une chose vraiment agréable qu’on n’a pas dans une tasse classique : ça conserve le goût. C’est comme de boire un bon vin dans un joli verre. C’est hyper important, le contenant. 

Un moment d’extase particulier lié au café ? 

Quand je suis seule dans ma tente. Je lance ma cafetière, je le bois dans mon duvet. Le bonheur absolu. Cet été, à l’Eiger, j’ai ce souvenir de prendre le café au pied de la falaise. L’odeur, le goût, la belle vue. Tout y est. 

Attaquer une voie le matin sans café, c’est envisageable ? 

Oui, je peux. Quand je passe plusieurs jours dans un big wall, j’évite, je prends plus de la tisane. Après une semaine sans café, le luxe suprême c’est de revenir chez soi et se préparer une bonne tasse… 

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Le réveil-maté d'Erwan Le Lann
Maevan illustré par Juliette Béchu

Guide de haute-montagne, alpiniste-aventurier, Erwan navigue sur toutes les mers du globe à bord de son voilier d’exploration Maewan. Il nous parle de sa passion pour le maté. 

Ta première rencontre avec le maté ? 

Ça date de 2001, j’étais parti en expédition au Fitz Roy (montagne de Patagonie) en hiver, et un gaucho nous a emmenés en voiture jusqu’à notre destination. Il buvait du maté, j’ai goûté et franchement, au début, j’ai trouvé ça hyper amer. Mais le geste social, convivial, et les objets liés à ce rituel m’ont plu. Et comme on est restés un mois et demi sur place avec les locaux, je m’y suis fait, à cette boisson. En partant, j’ai acheté des bombillas (pailles), des calebasses, et un peu de maté. 

Tu en bois à quel rythme ? 

J’en bois un litre environ tous les matins. La calebasse est petite, mais on la remplit tout le temps. Sans maté, c’est dur de se réveiller ! Par contre, quand je pars longtemps en mer, j’essaie de ne pas en boire, sauf dans les moments de tempête, quand j’ai besoin de gérer la fatigue. C’est un peu comme le thé, c’est dynamisant, énergisant, plein de sels minéraux et d’oligo-éléments. 

Un moment d’extase en particulier ? 

Quand je suis arrivé avec Maewan au sud du Groenland, au cap Farewell, après des jours de tempête. Au petit matin, après des aurores boréales fantastiques, on est rentrés dans le pack de glace, et là, je me suis fait un gros maté : je savais que j’en aurais besoin pour les douze heures d’activité intense afin d’arriver à rejoindre les fjords.  

As-tu des conseils de préparation à donner ?

Je verse du maté dans ma calebasse aux deux-tiers, je la retourne et secoue pour que les gros morceaux de maté se répartissent et je commence à verser de l’eau à 70/80° c. Puis je rajoute doucement de l’eau pour que ça gonfle bien. Ensuite, je mets ma bombilla et j’aspire bien pour créer des sortes de petites rivières qui irriguent tout le maté. Enfin, le troisième ustensile indispensable : la gourde pour maintenir l’eau chaude et en reverser dans la calebasse au fur et à mesure.  

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La session tisane de Justine Dupont
Justine Dupont illustrée par Juliette Béchu

Jamais sans sa gourde, même sur le jet-ski ! Pour Justine Dupont, la waterwoman star du surf de gros, le contenant est aussi important que le contenu. 

Quelle boisson mets-tu dans ta gourde voyageuse ?

Principalement de la tisane (bio), car j’évite la théine, trop excitant. Petite, je buvais du chocolat chaud, puis, vers 18 ans je suis passée au thé. Cela fait cinq ans que je ne bois quasiment que de la tisane, depuis que je m’intéresse à mon corps, à la diététique et aux besoins d’hydratation. 

Qu’aimes-tu tant dans tisane ? 

C’est naturel, sain. Ça soigne. Quand j’ai des maux de gorge, je prends un mix curcuma/ gingembre avec du miel. Et lorsque je me suis blessée il y a deux ans, j’ai bu une tisane qui aidait à la reconstruction des os. Parmi mes saveurs préférées, il y a le guarana qui réveille bien le matin et le mélange assez classique réglisse menthe du soir pour digérer. J’aime aussi beaucoup le mélange camomille / lavande. 

Tu en bois à quel rythme ? 

Un peu à longueur de journée… Quand je suis sur mon jet-ski, je glisse ma grande gourde dans la boîte à gants, et je sirote ma tisane entre deux séries de vagues, au large. Avant ou après ma session, je bois quelques gorgées, l’hiver quand l’eau de l’océan est bien froide, je le vis comme un luxe, ce moment de chaleur ! Que je sois seule, studieuse à bosser devant mon ordinateur, ou que je discute le soir avec mon équipe, les amis en mode convivial : ce sont toujours des moments agréables. 

Quel est l’endroit le plus fou où tu aies bu une tisane ? 

Sur tous les spots où je me rends, j’ai toujours mes gourdes avec moi, 1 litre ou plus, que ce soit juste avec de l’eau ou de la tisane. Elles m’ont accompagnée de Mavericks à Jaws en passant par Nazaré, où je vis une partie de l’année. D’ailleurs, dans les petits moments sympas, il y a le matin quand je vais voir l’océan et checker les vagues. Qu’ll fasse chaud ou froid, la boisson reste à température….

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Le tea time d'Armel Le Cleac'h
Armel Le Cléac'h illustré par Juliette Béchu

Armel Le Cléac’h, skipper Banque Populaire et vainqueur du Vendée Globe 2016/17 nous raconte sa relation particulière au thé. 

Quels sont tes premiers souvenirs liés au thé ? 

Ça vient de ma mère qui en buvait. Comme je n’étais ni chocolat chaud ni café, j’avais droit à un thé pour mon goûter. Je trempais la crêpe ou le bout de gâteau dedans. Étudiant, j’ai conservé cette habitude, le soir après les cours, ou avec les amis. 

Aujourd’hui, tu en bois à quel rythme ? 

Tous les matins au petit-déjeuner. Après, cela dépend : quand je reste chez moi, je peux en boire trois ou quatre tasses par jour, si je suis occupé sur le bateau, aucun. Et puis j’aime le bon thé, alors si ce n’est pas à mon goût, je préfère m’en passer. 

Quelle est ta définition d’un bon thé ?  

Je suis assez ouvert, même si de manière générale, je suis plutôt thé noir aux agrumes. Mais si je suis au Maroc avec mon épouse, on adore le rituel du thé à la menthe. D’autant que j’aime le thé assez sucré. 

Tu en bois quand tu navigues ? 

Oui, quand on est en équipage, et que quelqu’un fait chauffer l’eau, généralement pour du café, il y a toujours des sachets de thé à bord pour moi. Le thé en vrac, je le garde pour les invités à la maison : là, on sort la théière, et c’est tout de suite plus raffiné !

Sur tes trois Vendée Globe, tu as dû en boire des centaines de tasse…

Oui, surtout sans les mers du Sud quand on en vient d’en finir avec une manœuvre, qu’on est trempé, qu’on est gelé. Je fais chauffer de l’eau dans la bouilloire, ustensile indispensable, et je me réchauffe les mains en serrant mon mug et en regardant les vagues défiler derrière moi, les albatros. Le thé, c’est plus qu’une boisson, c’est un moment rassurant qui rappelle d’autres instants privilégiés, comme le goûter de son enfance. 

Tu peux nous raconter un de ces moments privilégiés ?

 Lors de mon deuxième Vendée Globe (2012/13), je suis passé au nord des îles de l’État, au nord du Cap Horn. Le soleil venait de se lever, le vent était tombé, cela faisait deux presque deux mois que je n’avais pas vu la terre. Dans ce moment incroyable, le thé m’a accompagné.

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café, thé, les idées reçus

Des rumeurs aux études scientifiques, café et thé ont fait couler beaucoup d’encre : le point sur les idées reçues

No limit sur le café ? Vraiment ? Est-ce vraiment un stimulant pour le sportif ? Et côté thé, point de salut en dehors du thé verts ou faut-il donner aussi sa chance au noir ? On a tout lu et son contraire sur ces breuvages savourés aujourd’hui sous toutes les latitudes. Bénédicte Le Panse, Docteur en Physiologie, nous révèle les bienfaits, parfois inattendus, du café et du thé, en pointe les contre-indications, et nous donne ses conseils pour choisir les meilleures options pour la santé.  

Contrairement à une idée reçue, dites-vous, la théine et la caféine correspondent à une même molécule… 

Oui, il n’y a aucune différence entre les deux : la différence de nom est purement liée à des raisons historiques. S’il y a 3 à 4 fois moins de caféine dans une tasse de thé que dans une tasse de café, l’assimilation de la théine est en revanche meilleure. En effet, les tanins présents dans le thé ralentissent l’assimilation de la caféine par l’organisme. C’est pourquoi le thé stimule sans pour autant conduire à l’excitation comme peut le faire le café sur certaines personnes en agissant très rapidement 

Commençons par les bienfaits du café… 

Riche en antioxydants (il y en a autant que dans les fruits et légumes), le café protège le foie et permet d’aider à la prévention des cancers de cet organe. Le café a également un rôle protecteur contre la fibrose hépatique. Il contre les effets de l’alcool, et augmente la sensation de bien-être, réduisant le risque de dépression. L’acide chlorogénique contenu dans le café a les mêmes propriétés que le Diazepam, un anxiolytique. Il améliore aussi les capacités cognitives (temps de réaction plus court, meilleure vigilance, raisonnement plus rapide) et stimule les capacités de la mémoire à court terme. Il aide à lutter contre le parkinsonisme et la maladie d’Alzheimer.  Les propriétés du café favorisent également l’établissement du microbiote digestif et intestinal. Le café augmenterait la densité minérale osseuse, donc permettrait de lutter contre l’ostéoporose. Pris sans sucre, il permettrait de protéger l’organisme du diabète : il améliorerait la sensibilité à l’insuline, l’hormone chargée de réguler le taux de sucre dans le sang et secrétée par le pancréas. Enfin, il agit sur la lipolyse : en stimulant le métabolisme, il y augmentation de la fréquence cardiaque, donc stimulation de la thyroïde, et donc par conséquent dépense calorigène. Tous ces effets bénéfiques le sont dans le cadre d’une prise quotidienne. 

Contrairement aux idées reçues, on peut en consommer autant qu’on veut ? 

Selon l’EFSA (European Food Safety Authority), la valeur sûre est de 200mg de caféine par jour, ce qui correspond environ à 2 tasses moyennes de café. La consommation jusqu’à 400 mg (soit 4 tasses) ne montre pas de risque pour des sujets sans problème de santé. Selon des études très récentes, le café devient néfaste uniquement pour des personnes atteintes de maladies cardiaques ou souffrant d’hypertension artérielle et de stress. 

Quelle est la vertu la plus intéressante pour les sportifs ? 

La caféine, substance naturelle stimulante pour le système nerveux permet d’améliorer les aptitudes physiques. En effet, la caféine a une structure similaire à l’adénosine, un composé qui a pour rôle de ralentir l’activité nerveuse et qui est donc responsable de notre envie de dormir. La caféine, de par sa structure, va se fixer sur les récepteurs de l’adénosine et ainsi bloquer ou ralentir son action.

On en boit avant ou après l’effort ? 

Les deux sont possibles, selon l’intensité de la pratique sportive : 20 mn avant un effort, c’est intéressant pour attaquer la masse graisseuse, 20 mn après, cela accentue l’effet des hormones (peptidiques et stéroïdiennes) stimulées pendant l’entrainement. Une sorte de dopant légal ! Par contre, thé (et café) n’hydratent pas, contrairement à la tisane. Si vous ne buvez pas autant d’eau plate que de thé, le corps compense avec l’eau des aliments et vous allez faire de la rétention d’eau.   

En pratique, que nous conseillez-vous ?  

Privilégiez l’arabica au robusta : il est de meilleure qualité gustative et deux fois moins riche en caféine. Choisissez du café bio ou issu de petites plantations afin d’avoir un café avec moins de contaminants. Enfin, évitez le café contenu dans des capsules d’aluminium : en plus d’être anti-écologiques, ces capsules peuvent entraîner la migration de particules d’aluminium dans le café au moment où elles sont percées. Et l’aluminium augmente les risques de cancer et de maladies neuro-dégénératives.

Passons au thé… Pour quoi c’est bon ? 

Le thé est particulièrement riche en catéchines, des antioxydants très puissants de la famille des flavonoïdes qui aident à prévenir les risques de cancers. Parmi les différents types de thé, c’est le thé vert qui est le plus intéressant car il contient de l’EGCG (Le gallate d’épigallocatéchine), un polyphénol très puissant et très protecteur que l’on ne retrouve dans aucun autre végétal. Le thé permet également de prévenir les maladies cardio-vasculaires grâce à la présence des flavonoïdes : ces molécules améliorent le flux sanguin et la souplesse des artères. À partir de 3 tasses de thé par jour, le risque de maladies cardio-vasculaires est réduit de 36% avec le thé vert (13% avec le thé noir). Les flavonoïdes seraient également associés à un moindre déclin des performances intellectuelles avec l’âge. Enfin, toujours grâce aux flavonoïdes, le thé (et notamment le thé noir) serait particulièrement efficace pour lutter contre le cholestérol : 5 tasses de thé noir par jour réduisent le cholestérol LDL (ou mauvais cholestérol) de 11%. 

Quelle est la contre-indication principale en matière de thé ? 

Les tanins du thé contribuent à une moins bonne absorption du fer. Ainsi, lorsqu’il est consommé pendant le repas, le thé peut empêcher 60 à 70 % de l’absorption du fer. Cela est valable pour le thé noir et le thé vert sans grande différence. Pour les personnes souffrant de déficit en fer, il faut donc attendre au moins 30 à 45 mn heures pour consommer votre thé après avoir mangé.

En pratique, quels sont vos conseils ? 

Choisissez du thé biologique. De nombreux traitements fongicides et pesticides sont utilisés dans la culture du thé.

  • Privilégiez le thé vert ou blanc en feuilles. Evitez les sachets de poudre de thé qui sont de moins bonne qualité et qui sont les plus concernés par la contamination en pesticides et métaux lourds (notamment aluminium et fluor).
  • Évitez de porter l’eau à ébullition. L’idéal est d’infuser votre thé à 85° pour favoriser l’extraction des catéchines.
  • Laissez infuser votre thé au moins 5 minutes pour que les catéchines se libèrent au maximum. 

Bénédicte Le Panse est l’auteure des livres : « Rééquilibrage alimentaire » et « Régimes: on vous ment! », Ed. Amphora.
methode-le-panse.com


A propos d’Hydro Flask®

Tasse de thé Hydro FlaskGourde Hydro Flask entre les piedsrandonnée dans les bois avec une bouteille Hydro Flaskrandonnée dans les bois avec une bouteille Hydro Flaskrandonnée dans les bois avec une bouteille Hydro Flask

Hydro Flask® est le leader des contenants isothermes à haute performance qui permettent à tout le monde de profiter des activités qu’ils aiment dans les endroits qu’ils aiment. De la bouteille d’eau incontournable à des produits innovants comme nos glacières souples Unbound Series™ et nos sacs à dos d’hydratation Down Shift™, le design épuré et la durabilité des produits Hydro Flask vous permettent de bénéficier d’une température idéale quand vous en avez le plus besoin. Fondée en 2009 à Bend, dans l’Oregon, Hydro Flask encourage une vie active en plein air avec deux mots simples : Let’s Go! Son programme caritatif, Parks For All, soutient le développement, l’entretien, la restauration et l’accessibilité des espaces verts publics afin que dans le monde entier, les gens puissent vivre une vie plus saine, plus heureuse et plus épanouie.

Pour en savoir plus sur Hydro Flask®, Parks for All et ses actions, surfez sur www.hydroflask.com.

Textes : Patricia Oudit / Illustrations : Juliette Béchu

Photo d'en-tête : Juliette Béchu
Thèmes :
Aventure
Nutrition

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