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Yoga Nature Neige Autriche
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5 bonnes raisons de ne pas skier en Autriche… et de profiter de l’hiver comme jamais

  • 3 décembre 2025
  • 4 minutes

L'Autriche L'Autriche Article Sponsorisé

Ralentir, respirer, ressentir la montagne : l’Autriche offre mille façons de défier le froid et d’élargir son horizon. Du yoga en altitude aux plongées glacées, l’hiver devient une expérience sensorielle totale. Ceux qui pensent que sans skis, on s’ennuie n’ont clairement rien vu.

1. Retrouver l’équilibre

En altitude, l’air est plus sec, plus pauvre en oxygène. Résultat : le corps doit travailler davantage pour respirer, la thermorégulation s’active, l’attention aussi. Plusieurs études en physiologie du sport montrent que cette contrainte douce améliore la concentration et sollicite davantage les muscles posturaux. Parfait pour la pratique du yoga, surtout quand le tapis repose sur la neige, instable par définition. Ici, aucune posture ne passe à moitié : tout est plus intense. C’est ce qui est de plus en plus recherché en Autriche : un retour au corps, à l’essentiel, loin des pistes.

Sur les hauteurs de l’Achensee, un tapis posé sur une terrasse enneigée suffit à ouvrir une parenthèse. Le monde se tait, l’esprit suit, et le souffle dessine des nuages dans le vide. Dans le Vorarlberg, le Naturhotel Chesa Valisa mise sur une pratique ouverte sur le paysage : yoga en plein air quand la météo s’y prête, ou sessions associées à une randonnée hivernale douce, pour ancrer le corps dans la montagne au sens propre. En Styrie, à l’Hôtel Höflehner, on retrouve ce même équilibre entre mouvement et nature : au pied des pistes, on part marcher, on revient pratiquer, et la séance s’enrichit d’une respiration alpine constante.

Pour ceux qui aiment la dynamique d’un groupe, le Mountain Yoga Festival de St. Anton (3–6 septembre 2026) met en lumière une communauté grandissante de passionnés — cette fois sans neige, mais toujours avec les sommets en toile de fond.

Yoga studio vue sur les montagnes Autriche
Hotel Höflehner, Schladming, Styrie. (Österreich Werbung / Linda Schäffler)

Le plus beau studio reste souvent dehors, au bord d’une forêt enneigée ou sur un plateau où le vent raconte les saisons. Ici, le yoga n’est pas un refuge éloigné du monde : c’est le monde qui devient refuge. Et quand l’hiver se fait trop rude, on déroule simplement le tapis à l’intérieur : baies vitrées, lumière pleine face et montagnes en toile de fond — l’immersion continue.

2. Trouver le goût de la montagne

Dans le Bregenzerwald, le hors-piste se fait à table. Les randonnées – réservables via l’office de tourisme – se transforment en itinéraires gourmands : petit-déjeuner dans une auberge d’altitude, plat chaud dans un restaurant isolé, dessert servi plus loin sur le sentier. Pas de chrono, mais une autre manière de découvrir le territoire : prendre le temps, rencontrer celles et ceux qui y vivent, comprendre la montagne autrement qu’en la dévalant.

Bregenzerwald Rando Gourmande Hiver
(Bregenzerwald Tourismus / Alex Kaiser)

À l’ouest de l’Autriche, dans le Vorarlberg, non loin du lac de Constance, les reliefs restent accessibles et les sentiers tracent des lignes fluides entre alpages, forêts et panoramas ouverts sur les sommets. On randonne d’auberge en auberge tout en découvrant l’identité locale : une architecture contemporaine en bois, emblématique du Vorarlberg, qui mise sur des matériaux durables et un design épuré pour s’intégrer au paysage.

Bregenzerwald Rando Gourmande Hiver
(Bregenzerwald Tourismus / Alex Kaiser)

Et quand on s’attable, la montagne continue de se raconter. Le Bregenzerwald est une terre de fromages, fière de ses produits locaux et saisonniers. Son célèbre fromage d’alpage se retrouve au cœur de plats simples et roboratifs — Käsespätzle (spaetzle au fromage), fondues, recettes parfaites pour reprendre des forces après quelques kilomètres dans le froid. Ici, on marche, on s’arrête, et on savoure.

3. Marcher sous la lune

La nuit, la montagne ne raconte plus la même histoire. À Damüls, dans le Bregenzerwald, on coupe les frontales, on laisse les yeux s’habituer. Les flocons renvoient la lumière, les sapins deviennent des silhouettes qui semblent bouger, et chaque bruit s’amplifie. Loin du brouhaha du village, de ses pistes de ski et de ses remontées mécaniques, une fois la nuit tombée, on randonne au clair de lune et on découvre que l’hiver sait aussi ménager le mystère.

Rando Nocture Autriche
(Damüls Faschina Tourismus)

La balade nocturne (proposée en anglais) dure environ quarante minutes, sans difficulté technique et accessible à tous : familles comme groupes. Trois guides accompagnent la sortie, en veillant au pas comme au silence. Avec un peu de chance, un lièvre ou un renard se laisse apercevoir. Et à la fin, un bus ramène tout le monde à bon port, avant que la nuit ne reprenne ses droits.

4. Rouler sur la neige

Le fatbike, imaginé à l’origine pour les expéditions hivernales en Alaska, a trouvé en Autriche un terrain de jeu idéal. À Obertauern, les sorties guidées permettent de maîtriser l’engin, apprivoiser l’adhérence, jouer avec le relief et apprendre que rater un virage n’a rien de grave, la poudreuse amortit le tout.

Fat Bike Autriche
Ramsau Dachstein, Styrie. (Österreich Werbung / Linda Schäffler)

Dans le SalzburgerLand, à Flachau, les circuits mènent jusqu’à une auberge perchée. On pédale pour mériter le strudel : une motivation comme une autre. En Styrie, du côté de Schladming-Dachstein, on grimpe parfois jusqu’à 1 850 mètres. Effort net, panorama XXL : une mer de sommets blancs qui ferait pâlir n’importe quelle piste noire. Et pour ceux qui veulent voir la montagne sous son angle le plus vertical, Ischgl propose la version haute altitude : rouler en plein hiver devient presque une provocation.

A noter que pour préserver la faune et les sols, le fatbike n’est autorisé que sur les itinéraires hivernaux ouverts au public. La signalétique locale indique clairement où aller, la montagne, ça se partage.

5. Sortir de sa zone de confort

Une immersion dans une eau proche de zéro pousse le corps à réagir très vite : le rythme cardiaque grimpe, la respiration doit se contrôler, le cerveau libère une dose d’endorphines. Résultat : un regain d’énergie, un stress qui s’apaise et un sentiment de clarté mentale que beaucoup décrivent comme addictif — à condition d’y aller progressivement et jamais seul.

Nage sous un glacier Autriche
Nage en eau glacée sous le glacier de Hintertux. (Hansjörg Ransmayr / Hansjörg Ransmayr)

En Autriche, les lieux pour tenter l’expérience ne manquent pas. Au Natur Eis Palast, sous le glacier de Hintertux dans le Zillertal, on plonge dans une cavité glaciaire naturelle, trente mètres sous les pistes, pour un contact brut avec l’hiver. En Carinthie, le Millstätter See offre une version plus sauvage, au cœur d’un paysage lacustre taillé pour le silence. Plus au nord, dans le SalzburgerLand, le lac de Zauchensee n’apparaît que lorsqu’on découpe la glace : un trou, une échelle, et c’est parti.

Bain glacé Autriche
Lac de Zauchensee, niché dans le domaine skiable d’Altenmarkt-Zauchensee, dans la région de Salzbourg. (Österreich Werbung / Nina Baumgartner)

Et pour ceux qui veulent prolonger la confrontation avec les éléments : il est possible de construire son igloo et d’y passer la nuit dans le Bregenzerwald. On apprend à découper les blocs, à monter la voûte, à créer un abri qui tient par sa seule architecture. Une expérience rudimentaire mais parfaitement encadrée, avec un petit-déjeuner autour du feu au réveil. On ressort convaincu d’une chose : la montagne se mérite, même sans skis.

Photo d'en-tête : Naturhotel Chesa Valisa / Heldentheater
Thèmes :
Autriche
Voyage

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