Test Hoka Mafate 5 : des sentiers de Chamonix au gravel près de chez vous, la chaussure pour tout faire 

Choisir une paire de running peut vite tourner au casse-tête : sorties quotidiennes, courses, fractionné, longues distances… et ça, rien que sur route. En trail, c’est la même histoire : modèles « door to trail », gravel ou pour sentiers techniques… Pas facile de s’y retrouver. Certes, avoir le choix est une chance. Mais plutôt que d’accumuler les paires ultra-spécialisées, on peut aussi chercher celle qui sait (presque) tout faire : de la haute montagne aux sentiers roulants près de chez soi, et pourquoi pas jusqu’à la ligne de départ d’une course. C’est précisément au moment où, devant tant d’indécision, notre journaliste frôlait la crise, qu’il a testé la Hoka Mafate 5 à Chamonix, la semaine de l’UTMB. Depuis, il ne l’a plus quittée. Le règne de l’amorti Le mois dernier, je suis monté à Chamonix à l’occasion de l’UTMB. La marque y présentait deux nouveautés : la Mafate 5 et sa nouvelle chaussure orientée compétition, la Rocket X Trail (tout aussi prometteuse, mais nous y reviendrons dans un autre article).La Mafate 5 est la cinquième génération de la toute première chaussure de trail de Hoka, sortie en 2009. À l’époque, elle faisait figure d’OVNI, avec son épaisse semelle et son profil « over size » — à contre-courant de la mode minimaliste d’alors.Seize ans et des millions de paires plus tard, Hoka a imposé l’amorti maximal comme un standard. Avec ses 45 mm de stack, la Mafate 5 ne choque plus personne en 2025, preuve de l’influence de la marque sur nos attentes. Mais cette chaussure n’est pas qu’un modèle confortable : elle est taillée pour aller partout — et c’est ce qui me séduit. Test grandeur nature Mon premier run avec la Mafate 5 : un petit échauffement dans les rues de Chamonix. Pas vraiment son terrain de prédilection, mais révélateur : dès les premières foulées, j’ai trouvé le modèle très confortable, même sur bitume. Certes, les crampons de la…