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Chamois

Rando : 9 trucs et astuces pour observer des animaux sauvages

  • 16 mars 2021
  • 6 minutes

David Manise David Manise

Croiser un peu de vie sauvage au hasard d’une rando, c’est possible, à condition de prendre quelques précautions, nous explique David Manise, notre expert en survie. L’homme qui vit dans le Vercors, a passé plus d’un moment en compagnie d’un renard ou d’un aigle. Il nous a glissé quelques conseils précieux. De temps à autre, j’aime prendre trois ou quatre jours pour aller me fondre dans la nature. Quand je dis me fondre, c’est presque au sens littéral. Comme un carré de sucre qui se dissout dans un thé chaud. Après deux ou trois jours, je sens vraiment que je fais partie du milieu. Et je sens aussi que le milieu fait partie de moi. Dans ces moments-là, je fais des rencontres parfois surprenantes avec des animaux sauvages, grands ou petits. Et la présence lointaine des humains, si bruyante, si odorante, me fait ressentir une sorte de honte mêlée d’envie de leur jeter des cailloux : l’être humain occidental, dans la nature, fait généralement l’effet d’un enfant en tenue fluo, à qui on aurait prêté un mégaphone et qui hurlerait des comptines dans votre salon. Un enfant à qui on aurait versé une bouteille de parfum bon marché sur la tête. Et qui mettrait des coups de pieds dans votre télé.Je caricature, pensez-vous ? A peine.  Saviez-vous qu’un renard peut entendre le tic-tac d’une montre à aiguilles à plusieurs dizaines de mètres ? Saviez-vous qu’un ours a l’odorat si fin qu’il peut sentir les aliments à travers les boîtes de conserves ? Outre les moments où, pour une raison ou pour une autre, ils cherchent à signaler leur présence, les animaux sont extrêmement furtifs, silencieux, discrets, et incroyablement bien connectés, sensoriellement, à leur environnement. Leur survie dépend de cette sensibilité extrême. Et nous, occidentaux, avons ces mêmes capacités latentes. Nous avons simplement perdu l’habitude de les utiliser. Parce que nous n’en avons généralement pas besoin, mais aussi et surtout parce que d’avoir des sens « sauvages »…

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