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Le K2 est-il toujours aussi « sauvage » ?

  • 4 avril 2025
  • 12 minutes

La rédaction La rédaction L'équipe de rédaction est un noyau dur de journalistes passionnés, tous basés depuis un bon spot de grimpe, de trail, de ski ou de surf.

Jusqu’en 2021, son taux de mortalité par ascension avoisinait les 20%. Avec le Nanga Parbat et l’Annapurna 1, le K2 reste l’une des montagnes les plus inhospitalières de la planète. Pourtant, depuis 2022, ce taux de mortalité a subitement chuté à 12% alors que le nombre de summiters a considérablement augmenté. Le deuxième sommet le plus haut du monde est bien plus difficile et dangereux que l’Everest, mais tout comme lui et depuis peu, il est pris d’assaut par les expéditions commerciales. La sécurisation de la voie normale est devenue un enjeu économique. Quand le profit prime sur l’éthique, c’est toute une page de l’histoire de l’aventure qu’il faut tourner. Retour sur plus de 100 ans d’expédition sur le K2, et tour d’horizon des voies encore peu empruntées, là où la vraie aventure est encore possible.  Du haut de ses 8 611 mètres d’altitude, le K2 pointe à la deuxième place parmi les sommets les plus élevés de la planète, derrière l’Everest (8 848,9 m). Il a toujours été considéré comme le plus difficile des 14 sommets de plus de 8 000 mètres. Surnommé « La montagne sauvage » depuis 1953, il doit sa réputation à l’alpiniste et physicien américain George Bell qui après avoir échappé de justesse à une chute collective avec six autres compagnons de cordée, déclarait : « C’est une montagne sauvage qui essaie de vous tuer ». Jusqu’à récemment, en raison du nombre de personnes qui y ont perdu la vie, le K2 a toujours été à la hauteur de cette réputation. Le taux historique de mortalité par expédition dépassait les 20 %, rendant l’ascension l’une des plus périlleuses, tout comme l’Annapurna I (8 091 m), qui lui affichait un taux de mortalité de 30% ou le Nanga Parbat (8 126 m), 21%. Pendant longtemps l’altitude et la technicité du K2 ont tenu à l’écart les alpinistes amateurs qui se ruaient sur des sommets « plus…

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