C’est l’un des derniers grands rendez-vous avant l’officialisation (ou non), de la tenue des Jeux Olympiques dans les Alpes françaises. Choisie en novembre dernier dans le processus de dialogue ciblé avec le CIO pour les JO d’hiver de 2030, la candidature française va recevoir les membres de l’instance olympique toute la semaine prochaine, du 22 au 26 avril pour une visite sur les futurs sites, de la Haute-Savoie à Nice en passant par la Savoie et les Hautes-Alpes. L’occasion de se pencher sur l’état des « 95% d’infrastructures existantes », tel que l’affirmait récemment Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Mais respectent-elles les normes olympiques en vigueur ? Renverront-elles l’image « neige et chalet » tant désirée par Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur porteur du projet avec lui ? Afin d’y voir plus clair sur une candidature dont le dossier reste très maigre à ce jour, nous avons fait le point sur l’état actuel des installations pressenties comme sites des futurs Jeux Olympiques alpins. Plus aucun obstacle ne semble empêcher la tenue des Jeux Olympiques d’hiver dans les Alpes françaises en 2030. Le fruit d’un projet commun porté par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier en tête… mais sans aucune consultation citoyenne digne de ce nom ! Aucun site d’accueil dominant n’a pour le moment été identifié, contrairement aux JO de Chamonix (1924), ceux de Grenoble (1968) ou encore d’Albertville (1992). Ces prochaines olympiades seront étalées dans toute une chaîne de montagnes. Avec un panachage de sites hôtes potentiels allant du Grand-Bornand en Haute-Savoie jusqu’à Nice dans les Alpes-Maritimes. Mais si l’officialisation est attendue courant 2024, cet événement crée déjà la polémique. Car à l’image des Jeux parisiens organisés cet été, le projet alpin prévu pour 2030 est bien loin de faire l’unanimité. Depuis des mois, citoyens, militants et ONG dénoncent une candidature aberrante, tant pour son coût financier qu’environnemental et social. Et ce,…
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