Taraudé sans doute par une envie de se renouveler, et de donner plus de sens à ses rides, le pilote d’Annecy entre dans un nouveau cycle de films avec « Dolomites ». Loin, bien loin des mémorables « Fuego », « Swizerland Paradize » ou « Colors of Mexico » que nous avions l’habitude de découvrir ses dernière années. Tourné dans le massif italien, ce 51 minutes tout juste mis en ligne se veut nettement plus introspectif et didactique. Et si Kilian Bron nous sert ici au moins deux rides d’anthologie – de quoi combler tous ceux qui avaient frémi en découvrant « Lines of Namibia » – et nous dévoile par le menu le making off de ses exploits, il se montre un peu moins convainquant à l’heure de commenter les charmes des Dolomites. Reste la performance technique, sidérante. Et les images, toujours aussi belles.
15 ans déjà que Kilian Bron explore la planète et défit les lois de l’apesanteur. Des cheminées de fée des Capadoces aux dunes du Pérou, en passant par les glaciers alpins, il semble avoir tout vu, tout osé. C’est mal connaître le rider qui, de cycle en cycle parvient toujours à se renouveler. Il le prouve à nouveau avec « Dolomites », son tout dernier opus qui nous embarque de l’autre côté des Alpes, dans les Dolomites. Un massif italien qu’il connait bien mais qu’il aborde cette fois en prenant le temps d’en raconter l’histoire et d’y rencontrer les locaux.
Au final, 17 jours de tournage méticuleusement préparés. De quoi produire des rides vertigineux, magnifiquement captés par l’incontournable Pierre Henni, épaulé par Valentin Birant, Antoine Buffard et Pierre Vieira. Des images qui se suffisent à elles seules. Dommage que la voix off, omniprésente, ait du mal à se faire oublier.
Déjà annoncée, la prochaine étape de cette nouvelle trilogie devrait nous conduire au Népal.
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