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On comprend mieux pourquoi les marathoniens « frappent le mur »

  • 30 juillet 2019
  • 7 minutes

Alex Hutchinson Alex Hutchinson Physicien et coureur de fond de l’équipe nationale du Canada, récompensé pour son travail de journaliste, Alex écrit pour la rubrique science d'Outside.

Une nouvelle étude montre que le seuil de « vitesse critique » chute dans le dernier tiers d’un marathon, ce qui pourrait expliquer pourquoi la distance produit autant de défaillances. Pour paraphraser Mike Tyson – qui a dit que tout le monde a un plan jusqu’à ce qu’il se prenne un coup de poing dans les dents – tous les marathoniens ont un plan jusqu’à ce qu’ils arrivent au 30° kilomètre. On s’est donné un mal fou pour peaufiner l’allure, cartographier les zones de fréquence cardiaque, calculer au milligramme les carburants. On a peut-être même fait des tests d’effort dans un laboratoire et on sait à quelle vitesse on devrait pouvoir courir ces fameux 42,195 kilomètres. Pourtant, pour une raison quelconque, rien de tout cela ne compte dans le brouillard de la fin de course. Même chez les pros soutenus par une équipe scientifique sportive au top, les derniers kilomètres du marathon restent obstinément imprévisibles. Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Applied Physiology explore l’une des raisons de cette imprévisibilité : notre physiologie change avec la fatigue. Les tests de laboratoire mesurent des paramètres comme la VO2max, le seuil lactique et l’économie de course, qui, mis ensemble, sont censés prédire avec précision à quelle vitesse on est capable de courir un marathon. Sauf qu’on effectue toujours ces tests alors qu’on est bien reposé. On sait donc peu de choses sur la façon dont ces paramètres et d’autres changent au cours du marathon — et sur ce qu’on pourrait faire pour les garder le plus stable possible. Des tests liés au projet Breaking2 de Nike Cette nouvelle étude provient du groupe de recherche d’Andy Jones à l’Université d’Exeter, dirigé par Ida Clark, et les coauteurs y ayant participé sont plutôt intéressants : Brett Kirby du Nike Sport Research Lab et son ancien collègue Brad Wilkins. L’étude est en fait issue du projet Breaking2.  Andy Jones et l’équipe Nike ont…

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