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Canicule : hyperthermie, quand la chaleur peut tuer

  • 13 juin 2022
  • 13 minutes

La rédaction Outside.fr Amy Ragsdale et Peter Stark

À partir de mercredi, le thermomètre devrait s’emballer sur l’ensemble du pays. Des températures allant de 35 à 40 degrés sont attendues jusqu’à samedi. Un record de précocité, alertent les experts. Conséquence sur la santé : le fameux coup de chaleur, causant la mort de milliers de personnes chaque année. Un phénomène qui touche aussi les individus jeunes et en pleine forme, notamment ceux qui pratiquent une activité physique comme le trail, le marathon ou encore le cyclisme. Mais de quoi s’agit-il au juste ? Et comment savoir quand le danger vous guette ? Quitte à subir une grosse variation de chaleur, le corps humain préfère, et de loin, le froid au chaud. La température corporelle la plus basse à laquelle il ait survécu est, de mémoire d’homme, 13,7°C – soit 23,3°C sous la normale : Anna Bagenholm, une Suédoise de 29 ans, était à ski de fond lorsqu’elle est passée à travers 20 cm de glace et a plongé tête la première dans une rivière gelée. On ne voyait plus que ses pieds et ses skis dépasser de la poudreuse. Par chance, elle a repéré une poche d’air pour respirer sous l’eau. Les secours sont arrivés au bout d’une heure vingt. La jeune femme est restée dans le coma pendant 10 jours, en soins intensifs pendant deux mois. Miracle : elle s’en est tirée avec des lésions nerveuses sans gravité. À l’extrême inverse, la plus haute température corporelle jamais enregistrée fut celle de Willie Jones, un Américain de 52 ans rescapé de la canicule de 1980 à Atlanta : 46,5°C – soit 9,5°C au-dessus de la normale. L’épisode lui a coûté 24 jours d’hôpital. Si la communauté scientifique n’est pas unanime sur le sujet, des études de l’armée ont montré que les femmes seraient moins dotées en capacité de thermorégulation que les hommes, en raison d’un taux de graisse plus important et d’une moindre capacité à transpirer. Indépendamment du sexe de la victime, la…

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