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Machu Picchu, Angkor Wat : et si on arrêtait de visiter les sites sacrés ?

  • 18 novembre 2019
  • 7 minutes

La rédaction Outside.fr Philip Kiefer

Angkor Wat, Mont Fuji, Machu Picchu, Uluru : tous ces sites sont sacrés dans leur tradition locale, ce qui n’empêche pas les touristes d’entamer l’ascension ici d’une pyramide, là-bas d’une montagne, piétinant au passage des croyances millénaires. Il est pourtant possible de trouver des alternatives éthiques à ces destinations touristiques culturellement sensibles, en voici quelques unes. Dans la matinée du 26 octobre dernier, des ouvriers ont enlevé une longue chaîne vissée sur le flanc d’Uluru, un bloc de grès plus grand que le centre-ville de Londres, posé au milieu du bush australien. Depuis les années 50, cette chaîne a aidé des millions de touristes à passer les passages les plus pentus pour se hisser jusqu’au sommet du rocher. En contraste frappant, au pied du sentier, un simple panneau blanc indiquait : « Nous, les propriétaires traditionnels Anangu, nous avons ceci à dire : Uluru est sacré dans notre culture. C’est un lieu de grand savoir. Selon notre loi traditionnelle, l’escalade n’est pas autorisée. C’est notre maison, s’il vous plaît, ne grimpez pas. » Malgré cet appel, une centaine de touristes escaladaient le rocher tous les jours. Certains sont tombés et sont morts, d’autres se sont soulagés sur le rocher, et tous ont piétiné un site sacré en chemin vers le sommet. Au point que, en 2017, le parc national d’Uluru-Kata Tjuta a annoncé qu’il interdirait officiellement l’escalade d’ici la fin 2019. Ce qui a provoqué une vague de visiteurs de dernière minute qui créé des embouteillages dignes de l’Everest et fait la une des journaux. Cette dernière vague de grimpeurs a été la preuve, s’il en fallait une, du fardeau porté par ce site depuis tant d’années, confirmant l’argument en faveur de sa fermeture. Mieux encore, l’événement marque une victoire des Anangu et un progrès dans la façon dont les sites autochtones sont traités par les gouvernements. Cela faisait dix ans que le parc, qui est géré conjointement par le gouvernement Anangu…

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